Menaces sur abeilles

Les abeilles sont menacées de disparition !

Environ un tiers de notre nourriture dépend des abeilles, et les abeilles sont en train de disparaître.

On perde environ 30% de nos colonies d’abeilles chaque année, et sans leur renouvellement annuel par les apiculteurs il n’y aurait plus. ” L’enjeu de l’apiculture, des abeilles, dépasse le petit monde des apiculteurs et concerne toute la société » déclare  Henri Clément secrétaire général de l’union nationale des apiculteurs de France.

Or, ce phénomène ne touche pas seulement les colonies d’abeilles productrices de miel, mais aussi des milliers d’espèces d’insectes, parmi elles, les bourdons et les abeilles solitaires et sauvages.

Les abeilles sont menacées sur plusieurs fronts et risquent de disparaître.  Sans les abeilles la vie s’arrête, ou presque. Les abeilles sont des pollinisatrices de premier choix. Sans elles notre alimentation va réduire de manière très importante, surtout qu’elles sont les pollinisatrices des aliments les plus goûteux et les plus importants sur le plan nutritionnel.

Tout les types d’aliment risquent d’être impactés: les céréales, les fruits, les légumes, les fines herbes et la flore et la faune sauvage, sans parler de beaucoup d’espèces végétales non comestibles.

Les principales menaces:

Les pesticides

Il est fort probable que ce soit la menace la plus importante. Les néonicotinoïdes sont une classe d’insecticide particulièrement dangereuse pour les abeilles, ils ont pollué les cours d’eau et les nappes phréatiques  comme les pesticides utilisés par les campagnes de démoustication.

Par rapport aux années passées, où on a pulvérisé les  pesticides sur la culture seulement en présence des nuisibles visés, les néonicotinoïdes sont utilisés de manière préventive et donc massivement. Ainsi, les néonicotinoïdes agissent par enrobage des semences, ce qui transforme la plante entière en tueuse d’abeilles, car, non seulement les feuilles sont couvertes de pesticide, mais, portée par le système vasculaire de la plante, la tige, les fleurs, les fruits, le nectar et le pollen sont aussi contaminés. Ces pesticides tuent même à faible dose et même quand ils ne sont pas pris en quantité suffisante pour tuer directement ils perturbent leurs capacité de reproduction ou leur sens de l’orientation, résultant dans le déclin et la mort des colonies.

C’est important de mentionner la démoustication car il s’agit d’une utilisation de pesticides systématique ordonnée  par les pouvoirs publics. Ce par pulvérisation d’un produit tuer des abeilles par hélicoptère ou moyennes terrestre sur les massifs, forets et zones en friche autour des grandes agglomérations. Le site de l’Entente Interdépartementale de Démoustication (EID) mentionne bien l’utilisation des produits nocif pour les abeilles, même si les fiches de sécurité rédigé en Français ne sont pas explicite, les même fiches pour les mêmes produits rédigé en anglais et publie dans certaines pays anglo-saxon  mentionne très clairement la phrase “tue les abeilles” (Ce concerne le pesticide « Aqua K-Othrine commercialisé par Bayer®). C’est curieuse que cette information n’est pas dans la versionne français!

Extrait du fiche de sécurité pour le pesticide Aqua K-Othrine de Bayer®

Pollution – Les pesticides se retrouvent dans la pluie et dans les cours d’eau (les abeilles ont besoin d’eau – comme nous). Toute produit mentionnent la phrase « dangereuse pour la vie aquatique » est souvent dangereuse pour les insectes. Surtout car les insectes, abeilles inclus, ont besoin de l’eau avant toute autre chose.

Changement climatique – La sécheresse prolongée a pour conséquence un manque de fleurs et donc un manque de nourriture, ainsi les dérèglements du climat en générale entraîne beaucoup des difficultés pour les abeilles (par exemple l’année 2019).

Urbanisation – Effet mécanique sur la réduction de la biodiversité.

Destruction de l’habitat et réduction de la  biodiversité – Dans la zone urbaine et à la campagne (moins de haies, par exemple) et les fauchés sont faites d’un maniéré qui laisse peu des fleurs sauvage sur les bords des routes etc.

Une agriculture plus respectueuse de l’environnement aidera sûrement à protéger les abeilles. La monoculture diminue la diversité de nourriture pour les abeilles avec une abondant floraison ou apporte du pollen a une moment donné et puis plus rien pour la reste de la saison.

Ainsi, si on prend l’exemple des sols artificiels, dans lesquels la culture pousse grâce aux apports d’engrais chimiques (et autres produits phytosanitaires), on se rend compte que ceux-ci affaiblissent considérablement le système immunitaire des abeilles.

Maladies et espèces prédatrices – L’introduction de parasites et de virus étrangers (varroa, nosema) ainsi que des nouvelles espèces prédatrices (frelon asiatique) contre lesquelles les abeilles sont sans défense et qui ne possèdent pas de prédateur européen, réduit de jours en jours la population  des abeilles. Les apiculteurs peut traiter les colonies contre le varroa mais aucune produit es 100% efficace et sans effets indésirable.

Le frelon asiatique est un vrai danger pour les abeilles car leurs nourriture préféré est les abeilles. Ils volent en stationnaire devant la ruche, empêchant les abeilles de sortie, les abeilles termine par mourir du stress, faim ou soif. Cette espèce attaque en groupe et peut détruire une colonie d’abeilles entière, par rapport aux frelons européen qui mange rarement les abeilles.

Pratiques apicole  – Est ce que nous, les apiculteurs, pouvons changer nos pratiques pour aider les abeilles? Par exemple par la sélection d’une race d’abeille locale, un changement de traitement contre les maladies, l’utilisation d’alvéoles plus petites ou encore en abandonnant les feuilles de cire gaufrées etc. ?

Un combinaison des choses
Pour terminer, on voir que les menaces sont nombreuses, il est forte probable que la disparation des abeilles est liée aux plusieurs de ces menaces mais il est sûr que certains sont plus probablement responsable que autres.